Selon le code de l’environnement, une zone humide est un « terrain habituellement inondé ou gorgé d’eau de façon temporaire ou permanente dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année. »

Les zones humides de France Métropolitaine ont été détruites pour la plupart au cours du 20ème siècle

Ces milieux, anciennement intégrés dans des systèmes agricoles associant élevages et céréales, ont été asséchés.

Les projets de restauration de ces milieux et des services écosystémiques qu’ils nous offrent sont nécessaires. Une zone humide fonctionnelle est le siège d’une biodiversité particulière, faunistique et floristique. Les zones humides jouent le rôle de zones d’expansion des crues, réduisant le risque d’inondation, en laissant déborder de l’eau là où les impacts sont moindres. Elles permettent aussi de lutter structurellement contre les sècheresses et les assecs de cours d’eau en laissant restituant progressivement l’eau accumulée dans le sol pendant l’hiver.

La restauration des zones humides est nécessaire pour restaurer les cours d’eau et inversement. Cette démarche relève d’actions multithématiques, sur les cours d’eau et sur les surfaces riveraines.

Une zone humide est un espace possédant une capacité à conserver l’eau dans le sol ou à sa surface.

Le SMBVSN adapte ses objectifs selon les enjeux et les opportunités propre à chaque contexte. Dans un contexte de valorisation de nos terres agricoles, il s’agira de recréer des prairies humides.

Si les enjeux économiques sont absents une plus grande naturalité sera recherchée.

  • Forêts humides
  • Mégaphorbiaies (groupement végétal composé de grandes herbes se développant sur des sols riches et humides)
  • Roselières
  • Tourbières (plus rarement car une tourbière se forme sur un millier d’années)

Plus la naturalité est forte, plus la capacité de rétention d’eau est grande.